Le travail de demain (future of work) se présente sous de nouvelles formes innovantes, entre flexibilité, sens, liberté mais surtout sécurité. Face à la recherche croissante de pluriactivité de la part des actifs, un nouveau format hybride a pris son envol récemment : temps partiel & freelancing. De quoi s’agit-il exactement ? Comment trouver le bon dosage ? On vous en dit plus dans cet article !
Face au manque de satisfaction du travail actuel, la notion de future of work s’impose de plus en plus dans le paysage professionnel. Déjà une réalité pour certains – en avance sur leur temps – ou avenir possible pour d’autres, ce terme regroupe mutations, méthodes, pratiques et tendances de travail. Comment expliquer ce changement ?
Le salariat traditionnel ne séduit plus autant. Et oui, c’est une réalité ! A l’époque considéré comme la promesse d’une sécurité de l’emploi et d’une protection pour toute la famille, son image en a progressivement pris un coup. Bye, bye le lien de subordination entre salarié.e et société. Avec la mondialisation, les crises financières et le champ de bataille de la pénurie de postes, un autre idéal est né : une nouvelle conception de nos jobs, tournée vers la diversité des missions, la flexibilité, le bien-être et le sens.
La révolution du freelancing en est la preuve avec plus de 369 000 micro-entreprises créées en 2019. Soit une hausse de +25% par rapport à 2018. Derrière ces créations se cache surtout l’intime conviction que le travail n’est pas seulement un gagne-pain mais plutôt une manière de se réaliser, de s’épanouir.
Pourquoi choisir le freelancing ? D’après un sondage IFOP (réalisé en janvier 2020), 50% des cadres français aspireraient au freelancing au cours de leur carrière. Les raisons évoquées sont nombreuses :
“A la fin de la journée de travail, nous voulons être satisfaits de ce que nous avons accompli et de la façon dont nous l’avons accompli.“
Maddyness
Le freelancing serait-il donc la solution miracle ? Si tel était le cas, pourquoi les actifs ne seraient-ils pas tous déjà détenteurs de leur propre micro entreprise ? En réalité, être freelance n’est pas toujours la solution rêvée…
Le niveau de rémunération n’est pas forcément le même qu’en salariat. L’incompréhension du régime social a de quoi faire pâlir les plus phobiques de l’administratif sans oublier la peur de ne pas être assez couvert.e.s, pour soi ou ses proches (assurance maladie, accident de travail, chômage). Développer son activité se révèle, parfois, un lourd parcours du combattant tout comme entretenir sa clientèle ou payer ses charges.
Et oui, la sécurité du CDI plane, non loin de ces beaux rêves de liberté.
Mais alors comment combiner liberté, sens et sécurité ?
Vous êtes en reconversion professionnelle, au chômage, jeune diplômé.e, cadre, salarié.e, etc ? Tous les profils peuvent avoir recours à ce fonctionnement. Le salariat traditionnel est mort, vive la pluriactivité ! Voilà l’une des mutations du future of work favorisant l’enrichissement professionnel et personnel.
Selon une étude Opinion Way de ce début d’année, 1 jeune sur 3 est prêt à cumuler trois activités pour diversifier ses missions et 1/4 de la Gen Z souhaite être son propre patron. Cette génération est d’ailleurs considérée comme la plus “slasher“ (ou pluri-active) avec 22% des jeunes actifs possédant déjà deux activités.
Pourtant, si l’on suit cette étude jusqu’au bout, la majorité favorise quand même le CDI à 79%.
Le temps partiel, la solution ? Aujourd’hui, près d’un.e auto-entrepreneur.e sur quatre exerce une autre activité à temps partiel ou temps plein et 28% des salariés de TPE sont à temps partiel selon une étude du ministère du Travail (soit environ 900 000 travailleurs).
Ce système de cumul offre, en effet, de nombreux avantages :
Bien évidemment, si ce format vous intéresse, il est toutefois important de ne pas perdre de vue que ce dosage requiert un bon sens de l’organisation, une bonne gestion de son temps et l’utilisation d’outils utiles pour ne pas vous laisser dépasser. La prise de recul est aussi essentielle sur vos projets afin de ne pas vous embrouiller ou perdre le sens de vos priorités. Au-delà de ces recommandations, mêler freelancing et temps partiel s’avère être un très bon équilibre afin de garder calme et sérénité face à la création / développement d’une micro-entreprise, chemin parfois tortueux.
Le sociologue Laurent Duclos va plus loin sur la question des nouvelles formes d’emploi en parlant d’hybridation des conditions d’emploi, amenant le freelance à davantage de sécurité – proche du CDI – dans son statut :
”Si le travail indépendant se développe aujourd’hui, c’est surtout autour de la micro-entreprise et des sociétés de portage, qui comprennent, quelque part, en terme statutaire, la promesse d’un retour vers le salariat, ou plutôt, d’une évolution vers l’hybridation. (…) Si on regarde les chiffres, le salariat reste largement majoritaire face au travail indépendant. Grâce à l’hybridation, on combine alors les qualités de l’un et de l’autre. (…) Il faut aujourd’hui développer des techniques qui intéressent tout le monde.”
Alors, prêt.e.s à vous lancer ?
Chez Kom&Do, depuis deux ans, nous mettons à disposition de nos clients notre Kommunauté de compétences dont ils ont besoin sur le temps qui leur convient. Nos kommanddos sont donc, pour beaucoup, à temps partiel. Ce qui leur permet ainsi de cumuler plusieurs activités ou de se dégager du temps personnel, associatif, etc.
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